mercredi 15 novembre 2017

LA TOUR EIFFEL EN CHIFFRES

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La tour en chiffres
1889 : l’achèvement de la construction après 2 ans, 2 mois et 5 jours, pour l’Exposition universelle de Paris
324 m : la hauteur au sommet. Le 3e étage est perché à 276 m et le 2e à 115 m
1 665 marches
7 300 t de charpente métallique
22 000 : le nombre d’ampoules, soit plus de 5 000 par face, pour le scintillement de 5 minutes, chaque heure de la tombée de la nuit jusqu’à 1 heure
6 millions : le nombre de visiteurs estimé pour 2017, en reprise après une année morose à 5,8 millions en 2016
300 millions : le nombre de visiteurs accueillis depuis son ouverture. Un cap qui doit être franchi autour du jeudi 28 septembre et fera l’objet d’une grande fête avec illumination spéciale, musique à tous les étages, mur de photos géant et concours de photos sur les réseaux sociaux (infos sur le site www.toureiffel.paris)
300 millions : c’est aussi le budget annoncé, en euros, de l’ambitieux plan d’investissement sur 15 ans, pour la rénovation et la mise en valeur du monument
81 M€ : le chiffre d’affaires global de la Sete en 2016.



Tout ce qu'il faut savoir sur la rénovation

Les travaux ont déjà débuté. D’ici 2024, pour l’essentiel, la tour Eiffel va faire l’objet d’un énorme chantier de rénovation, pour un budget total de 300 M€. Voici les 9 points clés.
L’objectif est braque sur la date d’organisation des JO : 2024. Ce lundi, le Conseil de Paris actera une nouvelle Délégation de service public (DSP) à la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete). Celle-ci devra engager un marathon de travaux pour un total de 300 M€, destiné à moderniser et mettre en valeur l’un des monuments le plus visités de France et du monde. Voici les 9 points clés de cette rénovation.
Le phare
Tous feux éteints depuis fin août, le double rayon lumineux installé à 324 m du sol balaiera de nouveau le ciel de Paris le 10 octobre, chaque nuit entre 22 heures et une heure. Lampes au Xénon à 6 000 watts, tournoiement à 360°, double faisceau visible à 80 km de la capitale et pilotage par ordinateur, sa révision complète, automatismes et rotation inclus, aura servi de coup d’envoi par le sommet de la grande rénovation du monument.
La peinture
Exit les 19 couches de peintures surajoutées depuis l’origine, dont 20 % des surfaces Ouest les plus exposées au soleil se décollent. Le décapage sera long et total. Suivra une remise en peinture dans les 3 tons de Pentone « brun tour Eiffel », échelonnés du plus foncé au plus clair pour épouser l’élancement de la tour. Pour ce travail de fourmi réalisé sous confinement, panneau par panneau, les experts hésitent encore sur les techniques à employer et procéderont à des chantiers tests pendant un mois. L’opération représente environ 60 M€ sur les 300 M€.
Le scintillement
Les « diamants de lumière », comme aiment à les appeler les amoureux et les responsables de la tour, resteront bien en place. « Tout le monde y est très attaché », souligne la directrice générale, qui prévoit en revanche une rénovation complète du dispositif avant 2023. Et ce n’est pas rien : 22 000 ampoules flash, soit plus de 5 000 sur chaque face, composent la robe de lumière qui aimante tous les regards depuis le passage à l’an 2000, à chaque heure de pénombre durant 5 minutes.
L’ascenseur nord
L’ascenseur nord sera intégralement rénové dès cet hiver, et ce n’est pas un petit chantier : il demandera 3 ans de mise à l’arrêt pour fabriquer et installer un appareil fabriqué sur mesure, du fait de la forme incurvée du pied de la dame de fer… La conséquence pour les visiteurs – l’engin peut en transporter environ 750 chaque heure ? « L’arrêt limitera notre capacité d’accueil en été mais le reste du temps nous pouvons fonctionner correctement avec deux ascenseurs », rassure la Sete.
Le mur antiballes
Protégée ou « bunkérisée » ? Le sujet divise toujours mais les travaux commenceront bien le 5 octobre autour du monument. A venir, une paroi vitrée anti-balle, anti-intrusion et anti-voiture bélier, de 3 m de haut à chaque face, et une clôture métallique « style Eiffel » sur chaque côté. Le cheminement des visiteurs et les entrées seront également modifiés, avec un accès par les côtés. Une opération à 20 M€ et un pari osé : qu’elle soit achevée le 13 juillet prochain.
Les jardins
Entièrement nettoyés, réagencés, mis en valeur et appelés à devenir les « passages obligés » pour les visiteurs de la tour, les deux jardins du côté vont bénéficier… de la clôture de sécurité. Réintégrés dans le parcours de visite, ces jardins historiques et leurs allées cavalières, situés l’un côté avenue de la Bourdonnais, l’autre côté avenue de Suffren, seront bordés de grilles typiques des parcs parisiens, et leur décor redessiné avec des paysagistes.
Le 2e étage
Hormis pour se régaler d’un dîner haut de gamme au Jules Verne, c’est l’étage un peu boudé pour son style « dans son jus », digne héritage du XIXe siècle. Il aura changé de décor d’ici le mois d’avril. L’étage perché à 115 m du sol, qui s’étend en réalité sur 2 niveaux, reste néanmoins ouvert durant toute la durée de la rénovation : éclairage, boiseries, mobilier, installation d’écrans vidéos, réagencement des boutiques etc.
Les restaurants et boutiques
Entre l’été et l’automne 2018, l’ensemble de la restauration et des boutiques seront remis en appel d’offres. Du parvis au sommet, cela concerne aussi bien le célèbre Jules Verne d’Alain Ducasse (2e étage) que le 58 (1er étage), le bar à champagne installé au sommet (3e étage), perchoir « so chic » à 376 m de hauteur, ainsi que les buffets de « restauration légère » ouverts tous les jours (esplanade, 1er et 2e étages), ou encore le « bar à macarons » récemment créé au 2e. La remise à plat des contrats concernera aussi les boutiques de souvenirs.
Les tarifs
Moins visible mais aussi important, le « chantier » de la billetterie vise à atteindre 80 % des ventes par Internet et horodatées, contre 50 % aujourd’hui, « pour mieux répartir le flux des visiteurs dans la journée, notamment le soir », précise la directrice générale. Cela implique une transformation matérielle de la billetterie et une adaptation des emplois de guichetiers.
Cela passe aussi par une augmentation de tarifs mise en œuvre dès le 1er novembre : l’accès au sommet par ascenseur passe de 17 € à 25 €, le 2e par ascenseur passe de 11 € à 16 €, le 2e par l’escalier grimpe de 7 à 10 €.

Pour savoir plus:
Internaute - +++ Les 30 monuments les plus visités en France

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